Les spectacles / Programmation

Le retour de Gregor, devenu écrivain, dans la famille prolétarienne dont il est issu ne va pas sans soulever des conflits, des règlements de comptes. « Nous les exploités, les offensés, les humiliés, peut-être sommes-nous le sel de la terre. » Une revendication de dignité à travers un grand texte.

Sébastien Kheroufi donne la parole à celles et ceux qui ne parlent jamais, ceux qui ne sont ni rois, ni chevaliers, mais vendeuses ou ouvriers. Avec Par les villages, il restitue une dignité perdue à ces personnages, transformés par la puissance de l’écriture en véritables héros ordinaires. Refus des cases assignées qui creusent un gouffre entre classes sociales irréconciliables, souffle poétique nécessaire à toute humanité, c’est une ode à la vie qui réconcilie, un manifeste solaire. Un poème dramatique ancré dans le réel.

En partenariat avec le Centre Pompidou.
Dans le cadre du Festival d'Automne 2024.

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Poème dramatique de Peter Handke • Traduction de l’allemand Georges-Arthur Goldschmidt • Éditions Gallimard • Mise en scène Sébastien Kheroufi • Avec Amine Adjina, Anne Alvaro, Dounia Boukersi, Lou-Adriana Bouziouane, Casey, Bilaly Dicko, Benjamin Grangier, Reda Kateb, Gwenaëlle Martin, Minouche Nihn Briot et Sofia Medjoubi ou Miya Josephine en alternance • Collaboration à la dramaturgie Félix Dutilloy-Liégeois • Régie générale Clémence Roudil • Scénographie Zoé Pautet et Sébastien Kheroufi • Création costumes Cloé Robin • Création lumière Enzo Cescatti assisté de Dgiorgia Chaix-Saurin • Ingénieur du son Simon Muller • Photographies Léo Aupetit • Collaboration artistique Laurent Sauvage • Avec la participation d'un choeur d'amateurs • Coordinatrice du choeur Laure Marion • Avec la présence exceptionnelle de La Relève Barioléeaccompagnée par Nebil Daghsen et Léa Mécili • Avec le soutien et la bienveillance de l’auteur Peter Handke.

Production Compagnie La Tendre Lenteur, Théâtre des Quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne dans le cadre de son association avec Sébastien Kheroufi • Coproduction Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris), Théâtre de Corbeil-Essonnes – Grand Paris Sud, Centre d’art et de culture – Espace culturel Robert Doisneau – Ville de Meudon, Festival d’Automne à Paris • Construction décor Ateliers du Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis et Clémence Roudil • Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, des Ateliers Médicis, de L’Azimut, du Fonds de dotation Porosus, du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens.nes de l’ESAD – PSPBB, du ministère de la Culture dans le cadre du dispositif Culture Pro, Les Aventurier·e·s, Cromot – Maison d’artistes et de production, du Jeune Théâtre National et de l’association Bergers en Scène d’Ivry. Ce projet est lauréat 2023 du Fonds régional pour les talents émergents-FORTE, financé par la Région Île-de-France et bénéficie de l’aide au spectacle dramatique de la SPEDIDAM. La compagnie La Tendre Lenteur est accompagnée par Céline Martinet – Tapioca Production. ©Christophe Raynaud de Lage.

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  • lieuLa Fabrique – Salle Adel Hakim
    Durée 3h20
    Tarifs de 7 à 24 euros
  • mer.  22.01  20h00
  • jeu.  23.01  20h00
  • ven.  24.01  20h00
  • sam.  25.01  18h00
  • dim.  26.01  16h00

Le Figaro • Anthony Palou

Le metteur en scène Sébastien Kheroufi transpose judicieusement la pièce visionnaire de l’écrivain dans une cité. Portée par de remarquables comédiens, la pièce laisse KO le spectateur.

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Le Journal d'Armelle Héliot • Armelle Héliot

Il y aurait beaucoup plus à dire. Mais l’essentiel est : courez-y. Les heures passent comme un souffle tant la haute littérature et le grand art du théâtre, cet « élitaire pour tous » qu’appelait Antoine Vitez, sont là, dans un accomplissement prodigieux. Et simple. Accessible. Pour chacun de nous tous, oui.

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Artistik Rezo • Hélène Kuttner

La pièce de Peter Handke brûle d’une actualité nouvelle, celle des cités de banlieue, dans la mise en scène saisissante de Sébastien Kheroufi. Anne Alvaro, Casey, Reda Kateb et Amine Adjina interprètent les rôles principaux de cette épopée chorale au milieu de cinquante acteurs. La poésie de Handke flamboie avec une cruelle fureur.

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Le Canard enchaîné • Jean-Luc Porquet

On comprend pourquoi, [la pièce créée la saison dernière] a subjugué, été applaudie d’enthousiasme, et pourquoi la revoilà en majesté. C’est du grand théâtre. (…) Comédiens tous en grâce. Chœur antique de « vrais gens » d’une extraordinaire beauté ordinaire.

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Télérama • Kilian Orain

Visage bien connu du cinéma, Reda Kateb attendait le spectacle qui le ferait revenir sur les planches. Il l’a trouvé dans la pièce de Peter Handke, mise en scène par Sébastien Kheroufi. Un texte sur les banlieues et la famille, poétique et politique, à son image.

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L'Humanité • Gérald Rossi

Dans un déluge de lumières, de sons et de mots, Par les villages devient un tremblement d’imaginaires, un envoûtement de désirs, un feu d’artifice d’envies de changer le monde.

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Webtheatre • Véronique Hotte

Sébastien Kheroufi, artiste associé du TQI-CDN du Val-de-Marne, met en scène avec brio et une niaque d’enfer le deuxième volet de son triptyque sur l’histoire des siens - une transposition de Par les villages de Peter Handke, « contextualisé » dans les années 1990, dans les cités de banlieues.

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Le Monde • Joëlle Gayot

Agenouillé en bord de plateau, il regarde à peine ce qu’il se passe sous ses yeux. Sa main ondule, ses doigts claquent. Il écoute. « Je ne dirige qu’à l’oreille. Une fois que la phrase sonne juste, je peux observer les acteurs », confie le metteur en scène de 32 ans dont le spectacle, Par les villages, est programmé dans le cadre du Festival d’Automne au Centre Pompidou à Paris, puis, en janvier, au Théâtre des Quartiers d’Ivry (Val-de-Marne).

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Sceneweb • Anaïs Heluin

Avec Par les villages, Sébastien Kheroufi fait une forte et étonnante irruption dans le paysage théâtral. Très personnelle, répondant à un désir de représenter au théâtre le milieu de la cité dont il est issu, sa transposition du texte de Peter Handke en incarne toute la portée poétique et politique.

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Les inrockuptibles • Fabienne Arvers

D’un calme olympien, murmurant à l’oreille de ses comédien·nes, Sébastien Kheroufi nous a convié à une répétition de Par les villages. Il fallait bien un poème dramatique pour redonner ses lettres de noblesse aux cités des banlieues, où le metteur en scène a grandi.

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Théâtral Magazine • Nedjma Van Egmond

Sébastien Kheroufi transpose ce douloureux cahier d’un retour au pays natal, du village autrichien de Peter Handke aux cités de banlieue française. Il dit autant la fracture sociale que géographique.

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La Terrasse • Catherine Robert

On dirait un orphéon des oubliés, des effacés, des méprisés, des sans-grades et des sans-dents, des sans-visas et sans-visages, de tous ceux dont on considère qu’ils n’ont que des mains et dont on oublie qu’ils ont aussi des poings. À ceux-là, Peter Handke rend la parole ; Sébastien Kheroufi leur donne un corps. La puissance du poème surgit de la forêt, berceau des antiques alarmes, passe par les villages, résonne dans la cité, clame dans la ville tout entière et réveille les consciences dans le marasme politique actuel.

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La Tribune du dimanche • Armelle Héliot

Avec Par les villages, Sébastien Kheroufi s’impose comme un metteur en scène remarquable.

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Politis • Anais Héluin

Avec la mise en scène de Par les villages, de Peter Handke, Sébastien Kheroufi fait une irruption fulgurante sur la scène théâtrale.

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