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Le retour de Gregor, devenu écrivain, dans la famille prolétarienne dont il est issu ne va pas sans soulever des conflits, des règlements de comptes. « Nous les exploités, les offensés, les humiliés, peut-être sommes-nous le sel de la terre. » Une revendication de dignité à travers un grand texte.
Sébastien Kheroufi donne la parole à celles et ceux qui ne parlent jamais, ceux qui ne sont ni rois, ni chevaliers, mais vendeuses ou ouvriers. Avec Par les villages, il restitue une dignité perdue à ces personnages, transformés par la puissance de l’écriture en véritables héros ordinaires. Refus des cases assignées qui creusent un gouffre entre classes sociales irréconciliables, souffle poétique nécessaire à toute humanité, c’est une ode à la vie qui réconcilie, un manifeste solaire. Un poème dramatique ancré dans le réel.
En partenariat avec le Centre Pompidou.
Dans le cadre du Festival d'Automne 2024.
A partir de 14 ans
Durée 3h20
CONTACT
Samuel Mouton
Chargé de production
charge.production@theatre-quartiers-ivry.com
07 56 82 76 69
Poème dramatique de Peter Handke • Traduction de l’allemand Georges-Arthur Goldschmidt • Éditions Gallimard • Mise en scène Sébastien Kheroufi • Avec Amine Adjina, Anne Alvaro, Dounia Boukersi, Lou-Adriana Bouziouane, Casey, Bilaly Dicko, Benjamin Grangier, Reda Kateb, Gwenaëlle Martin, Minouche Nihn Briot et Sofia Medjoubi ou Miya Josephine en alternance • Collaboration à la dramaturgie Félix Dutilloy-Liégeois • Régie générale Clémence Roudil • Scénographie Zoé Pautet et Sébastien Kheroufi • Création costumes Cloé Robin • Création lumière Enzo Cescatti assisté de Dgiorgia Chaix-Saurin • Ingénieur du son Simon Muller • Photographies Léo Aupetit • Collaboration artistique Laurent Sauvage • Avec la participation d'un choeur d'amateurs • Coordinatrice du choeur Laure Marion • Avec la présence exceptionnelle de La Relève Bariolée, accompagnée par Nebil Daghsen et Léa Mécili • Avec le soutien et la bienveillance de l’auteur Peter Handke.
Dates de tournée
Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (75), dans le cadre du Festival d’automne à Paris
du 13 au 22 décembre 2024
Théâtre des Quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne (94)
du 22 au 26 janvier 2025
La Filature – Scène nationale de Mulhouse (68)
le 25 et 26 février 2025
Théâtre de Corbeil-Essonnes – Grand Paris Sud (91)
le 5 avril 2025
Centre d’art et de culture – Espace culturel Robert Doisneau – Ville de Meudon (92)
le 12 et 13 avril 2025
Domaine d’O – Montpellier (34)
le 14 et 15 juin 2025
Également disponible en tournée 2025-2026
Le Figaro • Anthony Palou
« Le metteur en scène Sébastien Kheroufi transpose judicieusement la pièce visionnaire de l’écrivain dans une cité. Portée par de remarquables comédiens, la pièce laisse KO le spectateur. »
Lire l'articleLe Journal d'Armelle Héliot • Armelle Héliot
« Il y aurait beaucoup plus à dire. Mais l’essentiel est : courez-y. Les heures passent comme un souffle tant la haute littérature et le grand art du théâtre, cet « élitaire pour tous » qu’appelait Antoine Vitez, sont là, dans un accomplissement prodigieux. Et simple. Accessible. Pour chacun de nous tous, oui. »
Lire l'articleArtistik Rezo • Hélène Kuttner
« La pièce de Peter Handke brûle d’une actualité nouvelle, celle des cités de banlieue, dans la mise en scène saisissante de Sébastien Kheroufi. Anne Alvaro, Casey, Reda Kateb et Amine Adjina interprètent les rôles principaux de cette épopée chorale au milieu de cinquante acteurs. La poésie de Handke flamboie avec une cruelle fureur. »
Lire l'articleLe Canard enchaîné • Jean-Luc Porquet
« On comprend pourquoi, [la pièce créée la saison dernière] a subjugué, été applaudie d’enthousiasme, et pourquoi la revoilà en majesté. C’est du grand théâtre. (…) Comédiens tous en grâce. Chœur antique de « vrais gens » d’une extraordinaire beauté ordinaire. »
Lire l'articleTélérama • Kilian Orain
« Visage bien connu du cinéma, Reda Kateb attendait le spectacle qui le ferait revenir sur les planches. Il l’a trouvé dans la pièce de Peter Handke, mise en scène par Sébastien Kheroufi. Un texte sur les banlieues et la famille, poétique et politique, à son image. »
Lire l'articleL'Humanité • Gérald Rossi
« Dans un déluge de lumières, de sons et de mots, Par les villages devient un tremblement d’imaginaires, un envoûtement de désirs, un feu d’artifice d’envies de changer le monde. »
Lire l'articleWebtheatre • Véronique Hotte
« Sébastien Kheroufi, artiste associé du TQI-CDN du Val-de-Marne, met en scène avec brio et une niaque d’enfer le deuxième volet de son triptyque sur l’histoire des siens - une transposition de Par les villages de Peter Handke, « contextualisé » dans les années 1990, dans les cités de banlieues. »
Lire l'articleLe Monde • Joëlle Gayot
« Agenouillé en bord de plateau, il regarde à peine ce qu’il se passe sous ses yeux. Sa main ondule, ses doigts claquent. Il écoute. « Je ne dirige qu’à l’oreille. Une fois que la phrase sonne juste, je peux observer les acteurs », confie le metteur en scène de 32 ans dont le spectacle, Par les villages, est programmé dans le cadre du Festival d’Automne au Centre Pompidou à Paris, puis, en janvier, au Théâtre des Quartiers d’Ivry (Val-de-Marne). »
Lire l'articleSceneweb • Anaïs Heluin
« Avec Par les villages, Sébastien Kheroufi fait une forte et étonnante irruption dans le paysage théâtral. Très personnelle, répondant à un désir de représenter au théâtre le milieu de la cité dont il est issu, sa transposition du texte de Peter Handke en incarne toute la portée poétique et politique. »
Lire l'articleLes inrockuptibles • Fabienne Arvers
« D’un calme olympien, murmurant à l’oreille de ses comédien·nes, Sébastien Kheroufi nous a convié à une répétition de Par les villages. Il fallait bien un poème dramatique pour redonner ses lettres de noblesse aux cités des banlieues, où le metteur en scène a grandi. »
Lire l'articleThéâtral Magazine • Nedjma Van Egmond
« Sébastien Kheroufi transpose ce douloureux cahier d’un retour au pays natal, du village autrichien de Peter Handke aux cités de banlieue française. Il dit autant la fracture sociale que géographique. »
Lire l'articleLa Terrasse • Catherine Rober
« On dirait un orphéon des oubliés, des effacés, des méprisés, des sans-grades et des sans-dents, des sans-visas et sans-visages, de tous ceux dont on considère qu’ils n’ont que des mains et dont on oublie qu’ils ont aussi des poings. À ceux-là, Peter Handke rend la parole ; Sébastien Kheroufi leur donne un corps. La puissance du poème surgit de la forêt, berceau des antiques alarmes, passe par les villages, résonne dans la cité, clame dans la ville tout entière et réveille les consciences dans le marasme politique actuel. »
Lire l'articleLa Tribune du dimanche • Armelle Héliot
« Avec Par les villages, Sébastien Kheroufi s’impose comme un metteur en scène remarquable. »
Lire l'articlePolitis • Anais Héluin
« Avec la mise en scène de Par les villages, de Peter Handke, Sébastien Kheroufi fait une irruption fulgurante sur la scène théâtrale. »
Lire l'articleLa Terrasse • Catherine Robert
« Le texte s’y prêtant, Sébastien Kheroufi le met en scène comme une sorte d’oratorio, où des solistes brillants chantent au milieu d’un chœur qui les portent. [Les comédiens] sont tous d’une force, d’une justesse, d’une vérité et d’une beauté extraordinaires, non seulement dans le jeu mais aussi dans l’écoute. (...) La puissance du poème surgit de la forêt, berceau des antiques alarmes, passe par les villages, résonne dans la cité, clame dans la ville tout entière et réveille les consciences dans le marasme politique actuel. Courez l’entendre ! »
Lire l'articleLe Monde • Joëlle Gayot
« Vingt-cinq minutes d'une performance ahurissante : c'est sur un coup de génie mémorable que s'achève (...) le spectacle Par les villages. (...) En deux spectacles seulement, ce trentenaire (...) associé au Théâtre des Quartiers d'Ivry, a fait effraction sur les planches en y imposant l'épure de son style, l'humilité de ses décors, la rigueur de sa direction d'acteur et la finesse de ses visions. »
Lire l'articleTélérama • Fabienne Pascaud • TTT
« Les comédiens portent avec fièvre un spectacle qu'illumine une langue sculpturale. (...) On sort tétanisé d'une représentation où l'on a éprouvé comme rarement la coexistence du quotidien et du tragique, du prosaïque et du sublime, où n'apparaissent même plus de différences de sexe, de genre, tant y est célébré l'humain. »
Lire l'articleLe Journal d'Armelle Héliot
« Pour la première fois, on a le sentiment de la vie même des protagonistes, comme si Sébastien Kheroufi allait au cœur de l’écriture même, sans chercher aucune posture, aucune complication formelle. La distribution est forte, la manière de mettre en scène puissante, les rythmes excellents. Le metteur en scène a convié des amateurs, habitants de la ville, qui forment un chœur, touchant et attentif.
Lumière, son, musique, déplacements, tout ici est réglé d’une manière claire et ultra-sensible. Sébastien Kheroufi a travaillé en dialogue avec Peter Handke et l’on assiste sans doute à l’avènement le plus pur d’une des très grandes œuvres dramatiques du XXème siècle. »
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